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Le secret du Pinzgauer est de posséder un chassis à poutre tubulaire centrale qui relie le pare-chocs avant au crochet arrière. Véritable "épine dorsale", ce tunnel abrite toute la transmission qui est ainsi protégée. Cela permet en plus d'utiliser une suspension indépendante pour chaque roue.

 

 

 

 

Autre particularité bien caractéristique à cet engin, les "essieux à portique" : la transmission est décentrée au niveau de la roue et le demi-arbre entraîne celle-ci via un jeu de pignons. Cette technique offre une garde au sol très élevée (33 cm) et ajoute une démultiplication à celle de la boîte de transfert.

 

Militaire dans l'âme, le Pinzgauer ne fait pas de détail sur le plan pratique et rien n'est laissé au hasard. Les essieux, les porte-moyeux, les freins, les cylindres, les culasses sont identiques et donc interchangeables.

 

 

La suspension et la direction ne possèdent aucun graisseur et les articulations reposent sur des rotules blindées à graissage permanent. Le refroidissement se fait par air (pour le moteur essence) ce qui permet de résister aux conditions les plus inhospitalières sur le plan climatique (et une balle ne risque pas de percer son radiateur...).

Sous le capot, 2 types de moteur sont proposées : 2.5 litres essence de 90 ch et 2.5 litres turbo Diesel de 115 ch.

 

En conclusion, si vous voulez un engin extraordinaire, aussi performant sur route qu'une bonne berline, incassable et implantable sur piste trial ou en raid, offrez-vous un jour un "Pinz".

 

(Fiche technique)